L'eau à l'état liquide existe sur notre planète au moins depuis 3,8 milliards d'années. La distance

La Terre et les glaces de l'hiver boréal. (Visualisation 3D : Nasa World Wind).

La vie
La présence d'eau liquide, ainsi que la relative stabilité climatique de la Terre ont permis l'apparition et de développement d'organismes vivants. Ceux-ci sont attestés depuis au moins 3,5 milliards d'années. Ils ont progressivement changé le visage de notre planète en y constituant un domaine nouveau, appelé la biosphère. Il y a 2,6 milliards d'années, des organismes ont ainsi commencé, grâce au mécanisme de la photosynthèse, à récupérer directement le carbone du dioxyde de carbone atmosphérique dissout dans l'eau et a enrichir progressivement l'atmosphère en oxygène. Le carbone accaparé par les végétaux, puis enfoui dans le sous-sol est à l'origine des pétroles et charbons. Les calcaires et la plupart des roches sédimentaires ont également une origine biologique.

Une autre phénomène a affecté la Terre : l'action de notre espèce à l'échelle de la planète entière. Pendant la plus grande partie de l'histoire humaine, la transformation de l'environnement marquée essentiellement par la déforestation et l'agriculture, est restée relativement localisée. Mais tout a changé au XX^e siècle, avec l'intensification de l'activité industrielle démarrée un siècle plus tôt. Les effets se font sentir désormais sur la composition chimique de l'atmosphère, des sols et des eaux, ainsi que sur le devenir de nombreuses autres espèces vivantes. Fait unique, du moins dans le Système solaire, et autant qu'on puisse le savoir, le sort d'une planète - notre planète - ne dépend plus ainsi des seules nécessités astronomiques et géologiques. Il relève de l'exercice de choix collectifs et de responsabilités individuelles.

UNESCO : un acteur clé pour l’agenda de biodiversité mondiale

• ©Ventoux RB

La biodiversité, la variété de la vie sur terre, disparaît à un rythme sans précédent et probablement à une cadence toujours croissante. Cette situation est en contradiction avec l’Objectif 2010 pour la biodiversité, qui vise à réduire de manière significative le taux de perte de biodiversité avant 2010. La science et la gouvernance pour la conservation de la biodiversité ainsi que son usage durable et équitable constituent des éléments clés pour diminuer le taux de sa perte. Depuis son lancement, le Programme sur l’Homme et la biosphère met en place des programmes et des activités se concentrant sur la diversité et les ressources fournies par la nature, les impacts humains sur la biodiversité ainsi que la manière dont les activités humaines affectent la biodiversité. Ces initiatives contribuent à la mise en œuvre de l’agenda de la biodiversité mondiale.

Focus sur les questions clés
Cette section est consacrée à quelques domaines liés à la biodiversité où le Programme sur l’Homme et la biosphère est particulièrement actif et où il apporte une valeur ajoutée aux autres initiatives internationales en matière de biodiversité : Science et politique , Diversité biologique et culturelle, Education , Grands singes , etc.

Sacred natural sites and biodiversity conservation

Ecosystèmes : agir pour la gestion durable de terre-eau-habitat

• ©Photo:G. Pech

Ces pages fournissent une vue d’ensemble des stratégies et des projets entrepris par le Programme sur l’Homme et la biosphère de l’UNESCO en relation avec certains écosystèmes majeurs. Tous ces systèmes sont cruciaux pour la vie : affectant d’importantes populations dans le monde entier, ils peuvent être dégradés et avoir un cruel besoin d’une meilleure compréhension scientifique ainsi que d’une meilleure gestion.

La variété de la vie sur terre disparaît à un rythme croissant. Le Programme MAB est une initiative intergouvernementale initialement créée pour établir les bases scientifiques visant à améliorer les relations humains-nature et associant les sciences naturelles et les sciences sociales. Le MAB s’efforce essentiellement d’accroître notre compréhension de la structure, du fonctionnement et de la dynamique des écosystèmes et du rôle des habitants qui se trouvent en leur sein. Parmi les questions clés auxquelles s’intéresse plus particulièrement le MAB ces dernières années, on peut citer l’évaluation du changement global sur les écosystèmes et la promotion d’une gestion appropriée des ressources en eau douce.

Nous savons aujourd'hui que l'homme est en partie responsable du réchauffement climatique qui a des conséquences désastreuses sur la flore et la faune et nous commençons à peine à nous rendre compte de l'ampleur du problème.

Nous n’avons qu'à penser à la fonte des glaciers, aux sécheresses accentuées, aux tempêtes plus fréquentes et plus violentes, aux espèces animales en danger ou disparues, à l'acidification des océans, à la destruction des habitats naturels etc. Tous les écosystèmes de la planète sont bouleversés et mettront des centaines d’années avant de pouvoir retrouver leur équilibre… mais le pire reste à venir.

Il est temps aujourd’hui de prendre conscience que la planète sur laquelle nous vivons est plus petite qu’on ne l’imaginait. Notre impact est devenu considérable, l’empreinte écologique de l’homme depuis les années 80 a dépassé la capacité de régénération de notre planète.

Bien que cette solution n'ait pas l'envergure de Kyoto, elle ambitionne, par l'animation d'un réseau de commerce équitable et de développement durable, économique, social et culturel, de servir directement ceux et celles qui partagent la même philosophie en matière de respect de la nature et de préservation de notre environnement.

Nous vivons tous sur la même planète, il serait peut-être sage de nous unir afin de minimiser les impacts négatifs de demain au lieu de nous diviser sans cesse.....