gerrealgerie

 

Les yeux versent des larmes
Comment arrêter les larmes
Alors que la patrie a perdu ses enfants
A Guelma, mes frères, l’aviation
N’a épargné ni femmes, ni fillettes
Je suis en deuil pour les Sétifiens
Qui sont morts par amour de la liberté

Cela s’est passé un 8 mai 1945 non pas en France, le jour où les Français fêtaient la fin de la guerre et l’armistice, mais dans des villes algériennes, des villages algériens. 45000 morts, un chiffre qui fait peur même divisé par trois par l’administration coloniale. Mes parents en parlaient et des témoins encore vivants témoignent chaque 8 mai.

Et tous s’accordent sur une version, la promesse donnée aux Algériens qui ont combattu les nazis pour libérer la France : «Aidez-nous à libérer la France, vous aurez votre liberté». Ils sont partis par milliers combattre les nazis aux côtés des Français et beaucoup ne revinrent jamais. La fin de la guerre fut le début d’un rêve algérien écrasé par une répression sanglante.

Guerre dalgerie - Nuit Noire


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Les « incidents » de Sétif, Guelma et Kherrata ont été les précurseurs de la guerre de libération car « l’indigène » avait compris que le colonialisme est toujours l’ennemi de son identité, de son histoire, de ses libertés. Même un siècle après le début de la colonisation, le rejet de l’autre restait puissant et chacun vivait dans l’attente du moment propice pour affronter l’autre. Mais l’affrontement donna à ce moment là la victoire au colonisateur. Et la guerre n’a jamais été pacifique ou propre. La colonisation est toujours une violence qui génère des violences lesquelles finissent par atteindre un point de non retour.

Alors « l’indigène »décide de retrouver son identité et sa dignité au prix de sa vie.

La Question Heynemann

torture pendant le conflit
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par 

 

general aussaresse specialite tortionnaire

 

 

Révélations sur la torture en Algérie 

Aussaresses affirme que le gouvernement (dirigé par Guy Mollet, sous René Coty) a insisté pour que l'armée française en Algérie « liquide le FLN aussi vite que possible ». La question courait en France pour savoir si la torture était, ou non, utilisée en Algérie. Quelques années plus tard, des photos parurent dans la presse montrant que c'était le cas. Depuis ce jour, les historiens se posent la question de savoir si le gouvernement avait soutenu cette pratique. Aussaresses soutient que c’est le cas, y compris les exécutions sommaires de milliers de personnes, des heures de tortures de prisonniers, et des répressions violentes de manifestations.

Le 3 mai2001 paraît, aux éditions Perrin, un ourage du général Aussaresses titré Services spéciaux : Algérie 1955-1957, dont le quotidien Le Monde publie, le même jour, des extraits.

Suite à ces révélations, le 4 mai 2001, Jacques Chirac, président de la République, se déclare « horrifié par les déclarations du général Aussaresses » et demande que la Légion d'honneur de Paul Aussaresses lui soit retirée et que le ministère de la Défense prenne des sanctions disciplinaires à son égard[11].

Le 13 juin 2001, le procureur de la République de Paris fait citer, devant le tribunal correctionnel de Paris, en raison de divers passages figurant dans l'ouvrage :

  • Olivier Orban, président-directeur général des éditions Plon (propriétaire des éditions Perrin), pour répondre du délit d'« apologie de crimes de guerre » (en vertu de l'article 24 de la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse) ;
  • Xavier de Bartillat, directeur général des éditions Plon, pour répondre du délit de « complicité d'apologie de crimes de guerre » ;
  • le général Paul Aussaresses, auteur, pour répondre du délit de « complicité d'apologie de crimes de guerre ».

Le 25 janvier2002, la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris reconnaît les trois prévenus coupables des faits qui leur sont reprochés et prononce les condamnations suivantes :

Les trois condamnés ayant interjeté appel, la 11e chambre de la cour d'appel de Paris, dans un arrêt rendu le 25 avril2003, confirme le jugement prononcé en première instance et alloue en outre à chacune des parties civiles 1 000 euros, en application de l'article 475-1 du code de procédure pénale, au titre des frais d'appel.

La cour de cassation, dans un arrêt rendu le 7 décembre2004, rejette les pourvois en cassation introduits par les trois condamnés[12].

Le 2 juin2005, Olivier Orban, Xavier de Bartillat et la société des Éditions Plon saisissent la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), en vertu de l'article 34 de la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales. Le général Aussaresses, quant à lui, ne saisit pas la CEDH, et n'est pas concerné par les suites de l'affaire.

Le 15 janvier2009, la Cour européenne des droits de l'homme, statuant à l'unanimité, déclare recevable la requête d'Olivier Orban, Xavier de Bartillat et de la société des Éditions Plon, estime qu'il y a eu violation de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'homme (article qui encadre le droit à la liberté d'expression) et condamne la France à verser conjointement aux requérants la somme de 33 041 euros pour dommage matériel, ainsi qu'une somme de 5 000 euros pour frais et dépens[13],[14].

Le général Aussaresses a par ailleurs fait l'objet de plaintes séparées pour les crimes de tortures qu'il avait reconnus dans son livre. Une autre procédure avait été ouverte mais la Cour de Cassation l'a rejeté, les crimes de tortures commis lors de la guerre d'Algérie ayant été amnistiés.

 

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Voir cette vidéo sur Dailymotion">La Valise ou le Cerceuil
Tous les historiens un peu sérieux, et de quelque bord qu’ils soient, savent que le slogan "la valise ou le cercueil" n’est pas dû à l’OAS, que le FLN et ses complices chargent de tous les péchés du monde alors que cette organisation de résistance Algérie française, apparue en 1961, n’a eu qu’une existence très éphémère.
 
En appelant à la rescousse un livre de Paul Reboux intitulé Notre Afrique du Nord. Maroc. Algérie. Tunisie. Et sous-titré… "La valise ou le cercueil !" Un livre de 1960, 1961, 1962 ?  aucunement.
 
Un livre paru en 1946 aux éditions Chabassol et où on peut lire : "Tandis que ronronne le moteur, je suis obsédé par une petite inscription que l’on a pu voir sur les murs de certaines villes d’Algérie : la valise… ou le cercueil !" Voilà les cordiaux conseils, voilà les aimables avertissements donnés par certains indigènes aux Européens, et lisibles sur les murs, tracés au goudron, charbonnés, peints à l’huile, ou même imprimés sur ces petits papillons de papier dont usent les propagandistes.  
 
 
Il faut donc rétablir les faits sur la propagation du cri de guerre (étymologie de slogan) "la valise ou le cercueil", qui a été diffusé à Constantine dans un tract de 1946, émanant du courant populiste des nationalistes les plus radicaux, dont l’un des représentants, Ben Tobbal, exigeait le rejet des Européens, à l’exception des Juifs. Il faisait écho au leader Lamine Debaguine qui avait déclaré en novembre 1942 : "Il faut créer un fossé irréversible entre les Européens et nous."
 
En revanche, les nationalistes modérés de l’UDMA et les messalistes du MTLD considéraient les Européens, avant 1954, comme des Algériens appartenant à une patrie commune. La proclamation du FLN du 1er novembre 1954 affirmait le respect de toutes les libertés, sans distinction de races et de confessions religieuses. Ce jour-là il y eut peu de victimes européennes.
 
Cependant, la tendance populiste l’emporta dès le mois de mai 1955 dans le Constantinois, et particulièrement le 20 août, lorsque Zirout Youssef lança des hordes de tueurs dans d’horribles massacres, dans le but de rejeter à la mer tous les infidèles. Cette entreprise de fanatiques fut d’abord condamnée par Abane Ramdane. Mais en juin 1956, Abane et Ben M’Hidi appellent à la même violence aveugle, en réplique à l’exécution capitale de deux terroristes.  
 
Le mot d’ordre est de "descendre n’importe quel Européen de 18 à 54 ans. Pas de femmes, pas d’enfants, pas de vieux". En contradiction avec le Congrès de la Soummam, qui avait ouvert la nation algérienne aux autres communautés, le Comité de coordination et d’exécution (CCE) opte en septembre 1956 pour la stratégie du pire. Le mot d’ordre est alors de "tuer un Européen, n’importe quel Européen". En décembre 1956, 95 Européens sont assassinés, et en quatorze mois de bataille d’Alger, le maire, Jacques Chevalier, déplore 314 morts et 917 blessés.  
 
L’opinion française se représente-t-elle l’impact de cette tuerie sur une population paisible ? 300 et 900 sur un million, cela fait 18 000 morts et 55 000 blessés sur la population française d’aujourd’hui.
 
Malgré l’amélioration de la situation en 1958, le slogan "la valise ou le cercueil" est donc présent dans l’esprit des Français d’Algérie, il est évoqué par les médias comme une menace latente qu’il faut conjurer. Ce n’est donc pas l’OAS qui l’a inventé, même si certains de ses tracts le citent pour engager les Français à résister à la politique d’abandon du gouvernement. L’OAS interdit même aux Européens de choisir la valise, mais, après la fusillade de la rue d’Isly, cette interdiction ne sera plus respectée par une majorité.
 
L’historien Guy Pervillé "ne peut expliquer ni juger l’action de l’OAS isolément de celle du FLN". A partir du 17 avril 1962, en effet, c’est pour lutter contre l’OAS que le FLN déclenche une série d’enlèvements d’Européens, qui, en fait, n’atteignent pas des membres de l’OAS, bien protégés au centre des villes, mais des colons isolés dans le bled et des habitants des quartiers périphériques où cohabitent les communautés. La découverte de charniers près de Maison-Carrée augmente la peur et incite ces petits Blancs à quitter l’Algérie.
Même après les accords Susini-Mostefaï, et après le départ pour l’Espagne ou la France des derniers commandos de l’OAS, le FLN prend prétexte de la crainte de l’OAS pour poursuivre les enlèvements tout au long de l’année 1962.
 
Les quelques Français qui voulaient rester en Algérie en sont partis ensuite en raison des occupations de "biens vacants" ou prétendus tels par des Comités révolutionnaires, et des nationalisations des terres et des usines, conformément au programme autogestionnaire (hélas !) de Tripoli. Seuls sont restés ceux qui, comme les moines de Tibhirine, voulaient maintenir le dialogue interreligieux, et ceux qui, à l’instar de la famille Chaulet-Louanchi, avaient pris parti pour la rébellion. Mais certains semblent avoir eux aussi choisi la valise pour éviter le cercueil.
 

Maurice Faivre, historien

Le général (CR) Maurice Faivre a publié un livre remarquable sur la guerre d’Algérie, préfacé par l’amiral Pierre Lacoste (CR). Ce livre, rare, joint l’expérience du praticien, qui a servi cinq ans en Algérie et particulièrement au 2e bureau, à celle de l’historien, qui a travaillé dix ans sur cet ouvrage. Sur un ton neutre contrastant avec les polémiques stériles ou le politiquement correct et les monographies lacunaires de beaucoup d’historiens, le général Faivre a fait une étude systématique des sources et des pratiques. Beaucoup de documents déclassifiés illustrent cette guerre secrète menée avec une grande rigueur intellectuelle comme le livre lui-même. Le travail du général Faivre dépasse le simple intérêt historique et fait également office de méthodologie de guerre contre subversive.

 

chant patriotique

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messali el hadj

Pionnier du nationalisme algerien contemporain, la vie de Messali el hadj se confond avec la construction d'organisations politiques algerienne qu'il n'aura cesse d'animer : Etoile Nord-Africaine en 1926, Parti du peuple Algerien en 1937, Mouvement National Algerien en 1954.
De son vrai nom, Ahmed Messali, est ne le 16 mai 1898 a Tlemcen. Fils de cordonnier, issu d'une famille d'artisans et de cultivateurs, Messali el hadj connut une enfance libre, entoure de l'affection des siens. Adepte de la confrerie religieuse des Derkaouas, son education est fondee entierement sur le respect des traditions et des principes de l'Islam.

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">Les Harkis [1]

Les harkis pendant la guerre d’Algérie (1954-1962) 

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De 1957 jusqu’en 1962, les harkis sont des soldats indigènes musulmans engagés aux côtés de l’armée française dans des unités appelées harkas, tandis que l’Algérie française était constituée de départements. Au sein même de l’armée française, ils totalisent 63 000 hommes en décembre 1961. Le ministère des Armées évalue à 4 500 le nombre des soldats musulmans morts pour la France, pendant la guerre d’Algérie, et à plus de 600 les disparus. Au total, durant cette guerre, l’armée française a inscrit dans ses registres 160 000 harkis, moghaznis, GMPR devenus GMS ou « assès ».

Algérie : la France révèle l'implantation des mines antipersonnel posées pendant la guerre

Article publié le 22 Octobre 2007
Source : LE MONDE.FR Jean Marc Manach
Taille de l'article : 569 mots

Extrait :

Quelque 3 millions de mines antipersonnel se trouveraient encore le long des frontières algériennes. Elles auraient fait plusieurs milliers de victimes depuis l'indépendance du pays, et serviraient aujourd'hui de réserves de TNT aux terroristes. Le général Jean-Louis Georgelin, chef d'état-major des forces armées françaises, a officiellement remis à son homologue algérien, le général Ahmed Gaid Salah, samedi 20 octobre, la carte des mines antipersonnel posées par l'armée française entre 1956 et 1959, rapporte un communiqué de l'ambassade de France en Algérie.