Le Washington Post a publié hier jeudi 31 juillet des informations tirées du rapport 2008 concernant la Stratégie Nationale de Défense. Approuvé il y a un mois par le secrétaire américian à la Défense Robert Gates le rapport indique que gagner la guerre contre les mouvements terroristes sera l'objectif central des USA. Le rapport estime que l’armée doit se préparer plus intensément à des conflits asymétriques diversifiés et de longue durée sur base des enseignements des guerres d’Irak et d’Afghanistan. Combattre les groupes terroristes nécessitera des approches à long terme et innovantes selon le rapport qui précise en outre que ces groupes cherchent aussi à se doter d’armes bactériologiques, chimiques et nucléaires.
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Cette menace toujours selon le rapport requiert de la vigilance et oblige les USA à anticiper et à stopper la menace même au moyen d' actes préventifs d’autodéfense y compris à l’encontre d’Etats hostiles ou potentiellement hostiles. Une grande partie du budget militaire américain est destinée à l’armement conventionnel et non pas à la guerre asymétrique. Selon le rapport au cours des vingt prochaines années les pressions telles que population, énergie, climat et environnement induiront des changements sociaux, culturels, technologiques et géopolitiques amenant plus d’incertitudes. Le rapport estime que les USA doivent construire des relations de partenariat et de coopération avec la Russie et la Chine malgré le fait que la Russie néglige la démocratie et malgré le fait que la Chine augmente ses capacités militaires conventionnelles.
Ce rapport me semble en partie réaliste et en partie surréaliste. Les partenariats proposés avec la Russie et la Chine me laissent songeur. En revanche le rapport semble conscient de la rapidité avec laquelle l'ennemi terroriste disparaît à un endroit pour réapparaître à un autre endroit. Ainsi les réeaux Al-Qaïda en Irak - selon des informations parues ces derniers jours - se replient en Afghanistan. Autre exemple : il s'est encore confirmé ces derniers jours que le renseignement pakistanais - l'ISI - transmet régulièrement des informations stratégiques aux taliban afghans.
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Les opérations du Pentagone contre al-Qaida dévoilées

AFP PHOTO / ALI AL-SAADISelon le New York Times, une dizaine d'opérations commandos a été menée à l'étranger suite à une directive secrète de Donald Rumsfeld.
Eté 2004. Le secrétaire d'Etat américain à la Défense Donald Rumsfeld, qui veut plus de flexibilité pour combattre al-Qaida, signe, avec l'entière approbation du président George W. Bush, une directive secrète assouplissant fortement les règles d'interventions à l'étranger.
Ce document classifié, dont le New York Times révèle aujourd'hui la teneur, porte le nom de « Al Qaeda Network Exord », pour « execute order ». Il autorise le Pentagone à envoyer ses forces spéciales n'importe où à l'étranger pour traquer, et tuer, les membres de la nébuleuse terroriste. Il marque un assouplissement de la procédure d'autorisation de ces missions : jusqu'alors, le Pentagone devait obtenir un feu vert gouvernemental au cas par cas avant toute mission lancée hors d'une zone de guerre officielle.
Selon le quotidien, le texte visait en particulier 15 à 20 pays susceptibles d'abriter al-Qaida, parmi lesquels la Syrie, le Pakistan, le Yemen ou l'Arabie Saoudite.
Sous l'égide de ce texte, une dizaine d'opérations commandos auraient été lancées à l'étranger, notamment au Pakistan et en Syrie. Ainsi, une des sources anonymes très haut placées du New York Times raconte avoir assisté en 2006 depuis le quartier général de la CIA, à la retransmission en direct via un drone d'un raid contre un repaire de terroristes situé dans la zone tribale de Bajour, au Pakistan.
Les sources du journal soulignent cependant que l'Iran n'a jamais fait partie des cibles d'opérations menées sous l'autorité de ce texte, tout en ajoutant que des missions de reconnaissance ont été menées, mais l'autorité d'autres textes.
Ils indiquent également qu'une dizaine d'opérations commandos ont été annulées ces quatre dernières années, car étant trop risquées ou trop explosives pour la diplomatie américaine. C'est ainsi que Donald Rumsfeld a retiré, à la dernière minute, son feu vert à une tentative de capture au Pakistan de l'idéologue en chef d'al-Qaida, Ayman al-Zawahiri.
Voir cette vidéo sur Dailymotion">terroriste
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Le terrorisme est l'emploi systématique de la violence (attentats, assassinats, enlèvements, ...) à des fins politiques, de telle sorte que leur retentissement psychologique – terreur et peur – dépasse largement le cercle des victimes directes pour frapper l'opinion publique concernée.
Si un accord existe sur le concept, la délimitation du phénomène terroriste reste complexe. La conceptualisation de la Terreur fut l'œuvre de la Révolution française mais a aussi été revendiquée par Lénine en Russie[1]. Ses différentes définitions mobilisent de nombreux enjeux voire les intérêts de ceux qui entreprennent des actions qualifiées de terroristes.
Il est généralement admis que le terrorisme est une arme des faibles contre les forts (guerre asymétrique). Par ailleurs, comme le souligne Noam Chomsky, les États et institutions ont aussi recours à cette méthode (terrorisme d'État).
Si l'on suit Gérard Chaliand, les actions de terrorisme se confondent parfois avec la guerre, la guérilla ou le banditisme. Les tentatives pour élaborer une typologie du recours au terrorisme butent sur l'hétérogénéité des terroristes. Des classifications (action individuelle ou organisée, type de doctrine, moralité du choix des cibles...) existent mais ne suffisent pas à rendre compte du phénomène.
Le terrorisme a montré parfois qu'il pouvait parvenir à ses fins, que ce soit dans le cadre de luttes anti-coloniales (indépendance de l'Irlande) ou d'autres (médiatisation de la cause de la Palestine après des années d'attentats, négociations en Corse après l'assassinat du préfet Érignac, nombreuses libérations anticipées de prisonniers, versements des rançons demandées etc.).
Comment est organisé un groupe terroriste ?
Certains chercheurs en sciences politiques et en sociologie ont mis en évidence le parallèle entre les partis politiques traditionnels et les groupes terroristes : plusieurs niveaux d'action (militants, sympathisants, dirigeants...), concurrences internes pour le pouvoir.
l'expérience montre que les petits groupes terroristes se révèlent en général plus efficaces que les grands, car ces derniers sont plus divisés en courants différents.
Au niveau organisationnel, c'est le système "par petite cellule" indépendantes qui est privilégié, car il est léger et réactif. En revanche, la coordination du groupe par ses dirigeants
On devient terroriste professionnel comme ailleurs. Les grands groupes disposent de véritables cursus d'intégration : sélection des individus pour leur apprendre le métier au sein de camps d'entraînements (y compris dans les installations militaires officielles de certains pays).
La carrière terroriste
Après avoir été recruté, on commence par distribuer des prospectus, puis par cacher des armes et d'autres camarades recherchés. On fait un pas décisif en participant aux braquages, pour finir par détourner un avion, assassiner ou poser des bombes.
Comme dans une entreprise, la motivation des entretenue par des récompenses matérielles, symboliques et promotionnelles. (avancement au grade supérieur).
L'engagement des terroristes doit être total : se rendre aux forces de l'ordre n'est pas concevable et dans plusieurs groupes, une capsule de cyanure accompagne les terroristes au cas où ils se font prendre.
La vie clandestine
Chez les terroristes la culture du secret est la règle. Souvent, les membres de petits groupes terroristes communiquent seulement par leurs pseudonymes. D'ailleurs ils sont rarement au courant des véritables identités de leur camarades. Pour éviter les indiscrétions, les communications sont réduites au minimum et elles sont même parfois codées. Au téléphone, par exemple, il ne faut pas citer de noms ni de lieux, tout doit être compris par des phrases anodines mais codées. les communications écrites sont plutôt tapées à la machine et non pas manuscrites.
Quand les terroristes ne sont pas dans leur "fief", les règles sont encore plus strictes et contraignantes : ne pas rester trop longtemps dans la même région, organiser ses fuites après les opérations dans les zones montagneuses. C'est le cas par exemple pour les membres du G.I.A opérant à l'étranger, et en partie en France (exemple avec l'affaire khaled kelkal).
Dans leur vie quotidienne hors de leur base, les terroristes doivent se fondre dans la population. Leur lieu d'habitation est conventionnel (volets ouverts la journée, nom sur la sonnette de la porte d'entrée...) ainsi que leurs horaires qui correspondent si possibles aux horaires de bureaux. Quelques différences cependant par rapport au citoyen modèle : éviter de côtoyer ses voisins, ne pas fréquenter toujours les mêmes magasins ou cafés pour ne pas être recconu facilement en cas d'enquête policière, organiser discrètement ses entrevues à domicile avec les autres membres du groupe.
Les faux-papiers
Ils sont nécessaires afin que les terroristes clandestins puissent facilement se déplacer sans être inquiété lors de banals contrôles de police. A l'époque où certains états étaient proches de quelques réseaux , les passeports officiels étaient facilement délivrés aux terroristes. Aujourd'hui, beaucoup de groupes doivent compter sur eux-même et dont obligés de se faire fabriquer de faux papiers, méthode évidemment moins transparente et plus risquée.
La "démission"
Abandonner l'action terroriste est particulièrement délicat pour le candidat au départ : il sera facilement considéré comme un lâche ou un traître. On comprend que laisser partir un membre, détenant ne serait-ce que quelques informations, pourrait mettre tout le groupe en danger.
De son coté, le démissionnaire devra rester un clandestin solitaire, sans le soutien du groupe. Toutes ces raisons font que les départs volontaires restent exceptionnels.
la menace chimique
Le terrorisme par arme chimique ou biologique étant assez difficile à mettre en oeuvre, les groupes terroristes classiques préfèrent en général utiliser des moyens de terreur "bon marché" (armes à feu, explosifs, bombes humaines). En effet, les organisations qui peuvent s'en servir avec efficacité sont celles qui ont recruté des scientifiques de haut niveau maîtrisant les sciences biologiques.
Voici une liste de produits biologiques dont les terroristes peuvent se servir :
- le bacille du charbon
- la ricine
- la peste (on trouve encore aujourd'hui des épidémies)
- la toxine botulique
Et maintenant, les produits chimiques :
Comment le groupe terroriste prépare son attaque chimique :
- Arriver à se procurer des prélèvements du virus ( soit "légalement",c'est-à-dire auprès de distributeurs officiels, soit par vol au sein d'une installation militaire ou d'un laboratoire universitaire par exemple )
- Installer le matériel
- Préparer les modes de dispersion adéquats ( en fonction du système de ventilation du métro par exemple).
- S'occuper du stockage
11 talibans - Metro
Un avis sur la supr?matie am?ricaine post 11 Septembre.
D?tournement d'images d'archives en vu de cr?er un "film" autour de vieux rushs.
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29 décembre 1992 : attentat contre un hôtel du Yemen où se trouvaient des soldats américains allant participer à l’opération Restore Hope en Somalie
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Lien avec Ramzi Youssef qui frappa une première fois le World Trade Center à New York en 1993 (25 morts)
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Soutien des troupes du général Aïdid en Somalie lorsque celui-ci réagit à une attaque des soldats américains (18 « rangers » tués, 3 et 4 octobre 1993)
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Liens possibles avec l’attentat de novembre 1995 contre la garde nationale saoudienne à Ryadh (7 morts)
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Attentats à la bombe contre un immeuble abritant une garnison américaine à Al-Khobar (juin 1996, 19 morts, 540 blessés)
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Tentative d’assassinat contre le président égyptien Hosni Moubarak en Ethiopie, en juin 1995
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Attentats contre les ambassades américaines de Nairobi et de Dar es Salaam en août 1998 (224 morts dont 12 Américains) , puis contre le USS Cole au Yémen (12 octobre 2000, 17 morts et 39 blessés)
Attention, c'est juste la bande annonce du court-m?trage.
Attention, le ton du film peu surprendre. L'absence de sc?nario aussi.
notre site : www.carpeta.c.la
Quels sont les cibles idéales ?
- symboles de l'État (la Guardia Civil et les hommes politiques par l'E.T.A, les gendarmeries par le F.L.N.C par exemple) pour des groupes séparatistes
- forces de l'ordre ou militaires
- les médias
- bâtiments religieux (particulièrement juifs)
- discothèques (fort rassemblement de personnes confinées avec peu de surveillance)
- commerces et marchés, bus aux heures de pointe
- stations de métro : plus grand effet de souffle et de chaleur grâce aux tunnels
Jean-Dominique Merchet, journaliste ? Lib?ration et auteur de "Mourir en Afganistan" estime que la France doit pr?parer son d?part d'un pays o? 2 800 de ses soldats sont engag?s.
la guerre contre le terrorisme. - Le Washington Post a publi? hier jeudi 31 juillet des informations tir?es du rapport 2008 concernant la Strat?gie Nationale de D?fense. Approuv? il y a un mois par le secr?taire am?rician ? la D?fense Robert Gates le rapport indique que gagner la guerre contre les mouvements terroristes sera l'objectif central des USA. Le rapport estime que l?arm?e doit se pr?parer plus intens?ment ? des conflits asym?triques diversifi?s et de longue dur?e sur base des enseignements des guerres d?Irak et d?Afghanistan. Combattre les groupes terroristes n?cessitera des approches ? long terme et innovantes selon le rapport qui pr?cise en outre que ces groupes cherchent aussi ? se doter d?armes bact?riologiques, chimiques et nucl?aires. - Cette menace toujours selon le rapport requiert de la vigilance et oblige les USA ? anticiper et ? stopper la menace m?me au moyen d' actes pr?ventifs d?autod?fense y compris ? l?encontre d?Etats hostiles ou potentiellement hostiles. Une grande partie du budget militaire am?ricain est destin?e ? l?armement conventionnel et non pas ? la guerre asym?trique. Selon le rapport au cours des vingt prochaines ann?es les pressions telles que population, ?nergie, climat et environnement induiront des changements sociaux, culturels, technologiques et g?opolitiques amenant plus d?incertitudes. Le rapport estime que les USA doivent construire des relations de partenariat et de coop?ration avec la Russie et la Chine malgr? le fait que la Russie n?glige la d?mocratie et malgr? le fait que la Chine augmente ses capacit?s militaires conventionnelles. - Ce rapport me semble en partie r?aliste et en partie surr?aliste. Les partenariats propos?s avec la Russie et la Chine me laissent songeur. En revanche le rapport semble conscient de la rapidit? avec laquelle l'ennemi terroriste dispara?t ? un endroit pour r?appara?tre ? un autre endroit. Ainsi les r?eaux Al-Qa?da en Irak - selon des informations parues ces derniers jours - se replient en Afghanistan. Autre exemple : il s'est encore confirm? ces derniers jours que le renseignement pakistanais - l'ISI - transmet r?guli?rement des informations strat?giques aux taliban afghans. - Miguel Garrot?
Surveillance des quartiers et lieux sensibles
Il s'agit de lieux touristiques ou d'activité intense ( comme la city à Londres). La surveillance se fait essentiellement par vidéo. Parfois, on va jusqu'à photographier tous les conducteurs de véhicules avec leur plaque numéralogique. A part la surveillance des lieux stratégiques, on procède à des fouilles ciblées selon de type des individus et leur comportement.
Quels types d'explosifs pour un attentat à la bombe ?
En fonction des cibles et de leurs compétences, les terroristes adoptent la fabrication de leur bombe. Celles-ci sont d'ailleurs de plus en plus efficace. Une bombe artisanale n'est pas vraiment difficile à fabriquer, comme le "cocktail Molotov" ou encore la bouteille de gaz remplie de bris de verre et de boulons qui peut faire également beaucoup de dégâts : c'est ce qui a été utilisé pour l'attentat de la station de métro st Michel. Même pour des engins plus complexes, les modes de réalisation chimiques sont disponibles partout, y compris sur Internet.
Apprendre à fabriquer une bombe simple est presque donné à tout le monde. Des études de chimie, avoir fait son service militaire dans une unité spécialisée aide à en faire de plus évoluées : avec détonateur, incendiaire, par télécommande à distance (idéal pour faire sauter une camionnette pouvant contenir plusieurs tonnes d'explosifs), utilisant des produits d'origine militaire comme la pentrite, le PETN, le C4, la nitroglycérine, le HMX...
Avec l'expérience, les groupes terroristes savent bénéficier de la température, des conditions météorologiques et du vent du lieu de l'attentat.
Des réglementations pour minimiser les risques d'attentat
Certains pays on réglementé l'usage de produits industriels. Dans quelques états européens, le nitrate d'ammonium pur, qui entre dans certaines compositions à la fois d'engrais et d'explosifs, a été interdit. L'Irlande, pays très exposé, surveille tous les fertilisants contenant un certain taux de ce produit.
les effets d'une bombe
Au niveau du matériel, ce sont d'abord les murs en briques et les vitres qui sont détruits.
Les conséquences possibles sur les individus sont :
- hémorragies et déchirures pulmonaires
- déchirures des tympans
- coupures profondes par l'explosion des vitres ou bien si la bombe contenait des bris de verre, des pointes...
- troubles divers, commotions cérébrales, amnésies...
- troubles psychologiques (entre autre la fameuse "névrose traumatique")
la lettre ou le colis piégé
Il existe des types d'explosifs qui peuvent prendre la forme que l'on désire car ils ont extrêmement modelables, si bien qu'ils se glissent dans une simple enveloppe : quand le destinataire décachette le plis, le détonateur se met en marche. On peut essayer de prévenir ce genre de risque en vérifiant l'enveloppe elle-même, en évaluant l'écriture de l'adresse ( se méfier d'une destination approximative) et la provenance.






